Mars 2010: "La religieuse" de Denis Diderot
Quatrième de couverture: Un de ses amis, le marquis de Croismare, s'étant intéressé au sort d'une jeune femme qui demandait à sortir du couvent où elle avait été placée contre son gré, Diderot eut l'idée facétieuse, en 1760, de lui adresser des lettres prétendument écrites par la religieuse qui lui demandait secours. Le marquis tomba dans le piège, une correspondance s'ensuivit, et l'écrivain, pris à son propre jeu, finit par composer les mémoires que Suzanne Simonin était censée avoir écrits à l'attention de Croismare.
« Effrayante satire des couvents » - la formule est de Diderot -, ce roman d'une destinée malheureuse est d'une impitoyable vérité. Mais d'une vérité également engagée, car derrière la voix de Suzanne résonne celle de l'auteur s lui-même, qui ne consent pas à voir l'épanouissement â humain entravé par l'enfermement ni les exigences de la nature bafouées par la complaisance conjointe des familles et de l'Église. Diderot y est présent tout entier.
Denis Diderot
Mon avis: Livre sympathique avec le personnage de la sœur Suzanne qui est bien travaillé. Quelques longueurs viennent toutefois atténuer le plaisir de la lecture. Un livre qui trouve essentiellement son intérêt dans le contexte des lumières. Certaines scènes sont vraiment très bonnes, voire franchement marrantes.
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