Des livres et des livres

Bienvenue dans cet énième blog "carnet de lectures" qui se veut sans autres prétentions que de répertorier mes différentes lectures depuis Janvier 2010. Mes coups de cœur, mes déceptions etc. Si au passage, cela pouvait inciter au moins une personne à découvrir un livre ou un auteur alors ce blog n'aura pas été totalement inutile! Bonne lecture à tous.

mardi 31 août 2010

« La femme du boulanger » de Marcel Pagnol


Mai 2010:   « La femme du boulanger » de Marcel Pagnol

Quatrième de couverture:  Ah ! Te voilà, toi ? Regarde, la voilà la Pomponnette... Garce, salope, ordure, c'est maintenant que tu reviens ? Et le pauvre Pompon, dis, qui s'est fait un mauvais sang d'encre pendant ces trois jours ! Il tournait, il virait, il cherchait dans tous les coins... Plus malheureux qu'une pierre, il était... Et elle, pendant ce temps-là avec son chat de gouttières... Un inconnu, un bon à rien... Un passant du clair de lune... Qu'est-ce qu'il avait, dis, de plus que lui?

 
Marcel Pagnol

Mon avis: Du pur Pagnol, donc du pur génie. Des personnages toujours aussi drôles, attachants, atypiques, qui respirent bon l'enfance de nos grands-parents, la lavande, la Provence, les parties de pétanque au soleil, les messes du dimanches matin, et les apéros au pastis. Lire "La femme du boulanger", c'est lire un ragot, et s'imprégner de l'atmosphère d'un village d'antan.
 

« Sur la route » de Jack Kerouac


Mai 2010: « Sur la route » de Jack Kerouac

Quatrième de couverture: Un gars de l'Ouest, de la race solaire, tel était Dean. Ma tante avait beau me mettre en garde contre les histoires que j'aurais avec lui, j'allais entendre l'appel d'une vie neuve, voir un horizon neuf, me fier à tout ça en pleine jeunesse ; et si je devais avoir quelques ennuis, si même Dean devait ne plus vouloir de moi pour copain et me laisser tomber, comme il le ferait plus tard, crevant de faim sur un trottoir ou sur un lit d'hôpital, qu'est-ce que cela pouvait me foutre ?... Quelque part sur le chemin je savais qu'il y aurait des filles, des visions, tout, quoi ; quelque part sur le chemin on me tendrait la perle rare.

 
Jack Kerouac

Mon avis: Un livre mythique! D'emblée les quelques points faibles qui peuvent rebuter les lecteurs les moins enhardis sont: Le coté archi répétitif du récit et l'aspect un peu "bordélique" dans l'écriture de Kerouac. Malgré tout, ce livre marque le lecteur d'une manière ou d'une autre. Que pensez de tous ces personnages qui sont toujours en partance, toujours en mouvement? De plus, Sal et Dean sont toujours en quête de quelque chose, d'un endroit, d'une personne... Et si finalement ce n'était pas après le bonheur qu'ils courent. Un bonheur qui passe par le biais d'un idéal à atteindre, mais qu'ils n'atteignent jamais, sans pour autant que leur entreprise reste vaine. 
Un livre donc, symbole de toute une génération, qui donne envie de partir soi-même en quête de quelquechose, mais de quoi?
 

« Lambeaux » de Charles Juliet


Mai 2010:   « Lambeaux » de Charles Juliet

Quatrième de couverture:  Lambeaux marque un tournant essentiel dans l'écriture de Charles Juliet. Il le libère et le fera ensuite passer de la poésie et des journaux à la fiction. L'auteur y vide pour la première fois sa mémoire, dénoue le noeud de son malaise et l'origine de son écriture : la mort de sa mère alors qu'il n'a que quelques mois. Par des phrases lentes, granitiques, il accède aux racines tranchées, extirpe sa mère du rien en lui donnant la parole.
La deuxième partie dit l'autre mère. Celle qui l'a recueilli. La "toute-donnée" qui ne se plaint pas et parle peu. Charles Juliet lui prête également ses mots. Il fouille, met à jour la pensée de cette femme, ce "chef-d'oeuvre d'humanité" qui l'a sauvé de la folie ou du suicide.
Derrière ce double portrait, Charles Juliet relate aussi la lente gestation de son être, par-delà les peurs, les blessures, les aridités. Par-delà la culpabilité. Jusqu'à cet instant où le brouillard se dissipe, où une force tranquille s'installe et lui permet à nouveau d'adhérer à la vie.

 
Charles Juliet

Mon avis: Petit bouquin sympa. La première partie m'a beaucoup déplu de par son coté "pathos" beaucoup trop exacerbé. Un coté "larmoyant" dans le style qui m'a laissé froid. En revanche il n'en va pas de même pour la seconde partie du livre qui elle, m'a paru très touchante, bien plus sincère et écrite avec les tripes. Dans l'ensemble, le livre se lit avec plaisir.

lundi 30 août 2010

« Le château des carpathes » de Jules Vernes


Avril 2010:  « Le château des carpathes » de Jules Vernes

Quatrième de couverture:  Près du village de Werst, en Transylvanie, se dresse le château des Carpathes qui depuis le départ du dernier représentant de ses seigneurs, Rodolphe de Gortz, est complètement abandonné et fui par tous tant les rumeurs alarmantes et de folles légendes circulent à son sujet. Un jour, une fumée est aperçue au faîte du donjon. Malgré leur peur, le jeune forestier Nic Deck et le docteur Patak partent en reconnaissance et sont victimes de phénomènes surprenants. Peu après ces événements, le comte Franz de Telek qui voyage pour oublier la mort de sa fiancée, la cantatrice Stilla, arrive à Werst. Apprenant que le château des Carpathes appartenait à celui qui l'avait maudit au moment du décès de la Stilla, il décide de s'y rendre... Dans ce roman envoûtant, Jules Verne s'affirme comme un maître de la littérature fantastique.

 
Jules Verne

Mon avis: Trés bon roman. L'ambiance générale est captivante. L'univers et l'intrigue accroche le lecteur. "Le château des Carphates" se lit vite et facilement, le tout avec plaisir.

« Le tour d'écrou » de Henry James


Avril 2010:  « Le tour d'écrou » de Henry James

Quatrième de couverture:  Quelle étrange aventure que celle de cette femme chargée de la garde de deux enfants dans une vieille demeure anglaise... A son arrivée au manoir de Bly, tout annonce une expérience douce et heureuse : la façade lumineuse de la maison, ses fenêtres ouvertes, ses fleurs éclatantes et surtout Miles et Flora, deux élèves charmants. Mais bientôt la jeune gouvernante découvre la terrible menace qui pèse sur les enfants. Dès lors, elle ne connaît plus la tranquillité. Une idée la hante : les sauver. Avec ce récit, James signe l'une des plus captivantes et terrifiantes histoires de fantômes. Le dossier de l'édition confronte l'œuvre à ses " adaptations à l'opéra - The Turn of the Screw, de Benjamin Britten (1954) - et au cinéma - Les Innocents, de Jack Clayton (1961), Les Autres, d'Alejandro AmenAbar (2001). Il propose également des morceaux choisis de grands textes de la littérature fantastique et d'épouvante.

 
Henry James

Mon avis: Un livre qui m'a laissé une désagréable impression au fil de la lecture et au moment fatal de refermer le livre. Et pourtant, c'est après réflexion que j'ai compris que ce livre ne m'avait pas laissé indifférent! L'indécision générale qui plane au dessus du roman, qui m'a laissé au premier abord assez perplexe, est en fait un véritable coup de génie. Comment interpréter ce roman? Le flou total des péripéties et de la chute finale laisse les suppositions libres à tous. Peut-être m'attendais-je à un roman clairement plus effrayant (après avoir vu le film d'épouvante "The others" inspiré du "Tour d'écrou"), plus "rentre-dedans", d'où mon premier sentiment de déception. Mais ce sentiment a ensuite laissé place à une certaine satisfaction, celle de m'être laissé prendre au piège tendu par l'auteur.

« Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes » de Jean-Jacques Rousseau


Mars 2010:   « Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes » de Jean-Jacques Rousseau.

Quatrième de couverture:  Qu'y a-t-il de naturel en l'homme ? Jean-Jacques Rousseau, dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, publié en 1755, imagine l'humanité dans sa condition primitive, à une époque où elle ne vivait encore que d'après sa constitution première. Le tableau qu'il dresse de cet état de nature originel fait ressortir l'existence de différences physiques mais d'aucune distribution inégale de droits entre les hommes. C'est l'institution sociale et l'invention du droit qui fera naître les inégalités. Rousseau nous raconte l'enchaînement des circonstances qui dut conduire le genre humain à s'éloigner de son heureuse condition originelle et à devoir recourir à l'autorité d'un État pour sauvegarder la vie et la liberté de chacun.
Au cours de l'histoire, l'homme se socialise, apprend à parler, à aimer ; il s'humanise en s'éloignant de sa première condition, simple, heureuse mais quasi animale. Une manière pour Rousseau de formuler la contradiction de la condition humaine : historique, insatisfaite, mais aussi hantée par le rêve de la nature et du bonheur.
Un texte d'une grande éloquence qui ne peut que toucher son lecteur. --Emilio Balturi

Jean-Jacques Rousseau

Mon avis: Plutôt réfractaire à l'idée de lire ce livre, j'ai pourtant du reconnaitre le génie de l'auteur et ai au bout du compte apprécié cette lecture. Bien sur, à l'instar du "Discours préliminaire" de D'Alembert il ne s'agit pas d'une "lecture plaisir", mais philosophiquement parlant, ce livre marque l'esprit de son lecteur. A étudier.
 

« La dispute » de Marivaux


Mars 2010: "La dispute" de Marivaux

Quatrième de couverture:  « EGLE. Hais que vois je ? Encore une autre personne !
ADINE. Ha ! ha ! qu'est-ce que c'est que ce nouvel objet-ci ?
EGLE. Elle me considère avec attention, mais ne m'admire point, ce n'est pas là un Azor. (Elle se regarde dans son miroir.) C'est encore moins une Eglé... Je crois pourtant qu'elle se compare.
ADINE. Je ne sais que penser de cette figure-là,,je ne sais ce qui lui manque. elle a quelque chose d'insipide.
EGLÉ. Elle est d'une espèce qui ne me revient point.
ADINE. A-t-elle un langage ? ... Voyons... Êtes-vous une personne ?
EGLÉ. Oui assurément, et très personne. »
La Dispute et L'Île (les Esclaves, comédies en un acte, parmi les plus abouties du répertoire de Marivaux, nous font entrevoir toute la modernité de ce génie d'une langue triomphante unissant le coeur à l'esprit.

 
Marivaux

Mon avis: Très bonne pièce de théâtre. Dans la pure lignée de Marivaux. Ce dernier met en scène une expérience (sorte de remake de Adam et Eve) pour nous montrer la naissance du sentiment amoureux. Les personnages sont dans l'air du siècle puisque proches de l'homme à "l'état de nature" dont parlera Rousseau. Pièce facile à lire et vraiment très intéressante.

« La religieuse » de Denis Diderot


Mars 2010: "La religieuse" de Denis Diderot

Quatrième de couverture: Un de ses amis, le marquis de Croismare, s'étant intéressé au sort d'une jeune femme qui demandait à sortir du couvent où elle avait été placée contre son gré, Diderot eut l'idée facétieuse, en 1760, de lui adresser des lettres prétendument écrites par la religieuse qui lui demandait secours. Le marquis tomba dans le piège, une correspondance s'ensuivit, et l'écrivain, pris à son propre jeu, finit par composer les mémoires que Suzanne Simonin était censée avoir écrits à l'attention de Croismare.
« Effrayante satire des couvents » - la formule est de Diderot -, ce roman d'une destinée malheureuse est d'une impitoyable vérité. Mais d'une vérité également engagée, car derrière la voix de Suzanne résonne celle de l'auteur s lui-même, qui ne consent pas à voir l'épanouissement â humain entravé par l'enfermement ni les exigences de la nature bafouées par la complaisance conjointe des familles et de l'Église. Diderot y est présent tout entier.

 
Denis Diderot

Mon avis: Livre sympathique avec le personnage de la sœur Suzanne qui est bien travaillé. Quelques longueurs viennent toutefois atténuer le plaisir de la lecture. Un livre qui trouve essentiellement son intérêt dans le contexte des lumières. Certaines scènes sont vraiment très bonnes, voire franchement marrantes.

dimanche 29 août 2010

« Arlequin poli par l'amour » de Marivaux


Mars 2010:   « Arlequin poli par l'amour » de Marivaux

Quatrième de couverture:  L'amour selon Marivaux ? Un univers plein de surprises, où l'on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer ! Vous connaissez Arlequin et Colombine ? Un drôle de couple, à dire vrai : après s'être amouraché d'une bergère dans Arlequin poli par l'amour, l'homme aux losanges tombe amoureux de la belle au nom d'oiseau dans La surprise de l'amour. Et bien sûr maîtres, maîtresses et autre fée vont se mêler de ce qui ne les regarde pas, créant quiproquos et méprises en tous genres... Ah, l'amour ! L'accompagnement pédagogique s'intéresse à la matière théâtrale : qu'est-ce qu'écrire du théâtre ? comment inventer une comédie nouvelle ? Arlequin, personnage commun aux deux pièces, constitue un fil rouge : son histoire et sa réinterprétation par Marivaux nourrissent différents points du commentaire. L'étude de l'intertextualité permet d'accéder à d'autres œuvres du répertoire, notamment à Racine. 

 
Marivaux

Mon avis: Petite pièce sans prétentions et agréable à lire. Le principal défaut de cette œuvre réside essentiellement dans la niaiserie des personnages et des situations. Toutefois, il est intéressant de remarquer l'évolution du personnage d'Arlequin. Un pur Marivaux qui se laisse apprécier sans pour autant marquer l'esprit.

« Contes cruels » de Villiers de l'isle-adam


Mars 2010:   « Contes cruels » de Villiers de l'isle-adam

Quatrième de couverture:  « Dans le tempérament de Villiers, existait un coin de plaisanterie noire et de raillerie féroce ; ce n'étaient plus les paradoxales mystifications d'Edgar Poe, c'était un bafouage d'un comique lugubre, tel qu'en ragea Swift. »

 
Villiers de l'Isle-Adam

Mon avis: Rien à dire sur ce livre si ce n'est qu'il est insupportable. Aucun style, des histoires dont on se demande bien où en est la finalité bref, une lecture qui m'a valu une sacré prise de tête pour en voir le bout.Tout droit à la poubelle.
 

"Le fantôme de l'opéra" de Gaston Leroux


Février 2010: "Le fantôme de l'opéra" de Gaston Leroux

Quatrième de couverture: « Le fantôme de l'Opéra a existé. J'avais été frappé dès l'abord que je commençai à compulser les archives de l'Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l'on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là. »

Avec l'art de l'intrigue et l'inspiration diabolique qui ont fait le succès de Gaston Leroux, le père de Rouletabille, Le Fantôme de l'Opéra nous entraîne dans une extraordinaire aventure qui nous tient en haleine de la première à la dernière ligne.

 
Gaston Leroux

Mon avis: Gros coup de cœur pour ce livre! Les personnages sont tous marquants, l'intrigue elle, tient en haleine le lecteur jusqu'à la dernière page. Le style et l'univers de l'auteur est quant à lui emprunt d'une certaine poésie qui fait que l'on rentre tout à fait dans l'histoire. On découvre avec plaisir les lieux de l'opéra Garnier aux cotés du comte de Chagny, même les plus obscurs et les plus fantasmagoriques (comme la chambre des supplices, et tout le reste du sous-sol de l'opéra, véritable enfer hadésien), et l'on tombe amoureux de la belle Christine Daaé, qui nous envoute de sa voix fantastique. Ce roman policier, est un voyage... Un voyage dans les tréfonds de l'amour, de l'âme et de l'horreur architecturale tout droit sortit de l'imagination de Gaston Leroux. Fortement conseillé.

« Histoires extraordinaires » d' Edgar Poe


Février 2010:   « Histoires extraordinaires » d' Edgar Poe

Quatrième de couverture:  Baudelaire avait raison : ces nouvelles sont extraordinaires.
Un homme atteint la lune en ballon, un autre transforme en or les vils métaux, les morts apparaissent pour entraîner les vivants au tombeau, les malédictions s'accomplissent.
Edgar Poe était fasciné par le rêve, le spiritisme, la métempsycose mais aussi les sciences. Il a créé un monde irréel d'autant plus envoûtant que le fantastique est peint avec logique et minutie.
Cet écrivain américain ressentit toute sa vie la perversité qui existe en tout être. L'homme est sans cesse et à la fois homicide et suicide, assassin et bourreau.
« Edgar Poe a emprunté la voie royale du grand art. Il a découvert l'étrange dans le banal, le neuf dans le vieux, le pur dans l'impur. Voilà un être complet », disait Valéry.

 
Edgar Allan Poe

Mon avis: Référence majeure dans le monde de la littérature fantastique, Edgar Allan Poe nous offre ici quelques nouvelles qui, bien que certaines étant un peu plates, suscitent beaucoup d'intérêt. Mention spéciale pour le  "Double assassinat de la rue Morgue" pour sa fin inattendue (nouvelle qui pose par ailleurs les jalons de la littérature policière à la Sherlock Homes ou Hercule Poirot), ainsi qu'au "Scarabée d'or" pour son coté chasse au trésor et à quelques autres nouvelles encore. Notons tout de même que certaines (au moins la moitié du recueil) sont moins "vivantes" comme "Le canard au ballon" par exemple. Bref une lecture pas mal, mais sans plus. 
 

« Discours préliminaire ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers » de D'Alembert

Janvier 2010: « Discours préliminaire ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers » de D'Alembert

Quatrième de couverture: Autour de Diderot, l'Encyclopédie, véritable " machine de guerre " de l'esprit des Lumières, regroupa des collaborateurs prestigieux au nombre desquels figurent Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Buffon, Condillac... D'Alembert présentait ainsi l'entreprise : " L'ouvrage que nous commençons a deux objets : comme Encyclopédie, il doit exposer autant qu'il est possible, l'ordre et l'enchaînement des connaissances humaines ; comme Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, il doit contenir sur chaque science et sur chaque art, soit libéral, soit mécanique, des principes généraux qui en sont la base, et les détails les plus essentiels qui en font le corps et la substance."

 
Jean le Rond D'Alembert

Mon avis:  Texte préambule de l'entreprise encyclopédique, expliquant les origines, les besoins et l'organisation d'un projet devenu étendard de la pensée des lumières du XVIIIème siècle. Ce "discours", bien qu'intéressant historiquement et philosophiquement, ne constitue pas une lecture plaisir en soi et ne se découvre ainsi que dans un contexte scolaire ou passionné. Réservé donc, aux initiés ou aux étudiants.
 

« Contes » d'Hoffmann


Janvier 2010 : "Contes" d'Hoffmann

Quatrième de couverture:  « Alors Érasme, dans le délire de son désespoir d'amour, s'écria : "Faut-il donc que je te quitte ? S'il faut que je parte, que mon reflet reste en ta possession à jamais et pour l'éternité !" À peine eut-il prononcé cette imprécation que Giulietta couvrit ses lèvres de baisers brûlants ; puis elle se retourna et tendit avec ivresse les bras vers le miroir... Érasme vit son image avancer, indépendant des mouvements de son corps, il la vit glisser entre les bras de Giulietta, et disparaître avec elle... »

 
E.T.A HOFFMANN

Mon avis: Plusieurs nouvelles, plus ou moins courtes composées en plein cœur du romantisme allemand du XVIIIème siècle, mêlant musique et fantastique, deux éléments indicibles qui forment le pilier de l'écriture hoffmannesque. Certaines histoires sont intéressantes, d'autres franchement barbantes. Le style de l'auteur est intéressant mais l'ensemble est tout de même peu rythmé. Beaucoup d'ennui par moments, lors de cette lecture.