Juillet 2010: « Journal d'un vieux dégueulasse » de Charles Bukowski
Quatrième de couverture: C'est en 1967, dans le magazine anticonformiste Open City, qu'un poète presque inconnu commença de publier une chronique régulière. Avec une brutalité rarement égalée, doublée d'une superbe indifférence au scandale, il y exprimait sa révolte contre la société américaine, le pouvoir, l'argent, la famille, la morale. L'alcool, le sexe, les échos d'une vie marginale et souvent misérable y étaient brandis comme autant de signes de rupture. Depuis lors, l'auteur des Contes de la folie ordinaire, du sud de nulle part, de Pulp, disparu en 1994, est devenu célèbre. Ce Journal, ici édité dans une nouvelle traduction et dans sa version intégrale, n'est pas seulement un des sommets de son œuvre, c'est un classique de la littérature contestataire, qui conserve, aujourd'hui encore, toute sa fraîcheur.
Charles Bukowski
Mon avis: Livre super! Les premières chroniques m'ont rebuté, mais plus on avance dans le recueil et plus elles deviennent intenses. On est ainsi bercé entre les scènes surréalistes de pornographie, de jobs alimentaires, d'échecs en tout genre ou de beuverie qui ont jalonné la vie de Bukowski. A travers ces nombreuses scènes, on découvre la réflexion et la personnalité d'un homme marginal, un raté, du genre de celui qui préfèrera toujours baiser la fille la plus moche...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire